Langage positif pour les chasseurs et les chasseurs de phoque sur les cibles de biodiversité

Biodiversity Conference 2022
La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité se félicite d’un travail bien fait. Photo : ONU Biodiversité.

En ce qui concerne les traités environnementaux, rien ne fait la une des journaux ces jours-ci comme ceux qui traitent du changement climatique, mais il existe d’autres traités multilatéraux qui exigent également notre attention, y compris la Convention sur la diversité biologique. Depuis son entrée en vigueur en 1993, les Parties à la CDB (aujourd’hui au nombre de 196) se sont efforcées d’élaborer des stratégies pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, et aujourd’hui le traité est considéré par beaucoup comme le document clé en matière de développement durable.

Il est donc encourageant pour les chasseurs et les chasseurs de phoque canadiens que la 15e Conférence des Parties (COP15) qui s’est récemment achevée ait ratifié un plan stratégique qui met l’accent sur leur engagement envers l’utilisation durable de la faune comme moyen de stopper la perte de biodiversité, tout en soulignant le rôle important qui doivent être joués par les communautés autochtones et locales. En fait, des parties importantes du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal s’alignent étroitement sur les valeurs fondamentales adoptées par l’Institut de la fourrure du Canada et ses membres.

Le cadre porte en partie le nom de la ville chinoise de Kunming, où la COP15 devait se tenir en 2020. Mais la réunion a été reportée à plusieurs reprises en raison du COVID-19, se divisant finalement en deux sessions. Le premier, principalement un événement en ligne, a eu lieu en octobre 2021, les délégués acceptant provisoirement de rédiger des objectifs mondiaux en ligne avec le thème « Civilisation écologique : Construire un avenir partagé pour toute la vie sur Terre ». Ces objectifs, qui doivent être atteints d’ici 2030, se veulent un tremplin sur la voie de la réalisation des objectifs mondiaux d’ici 2050.

La deuxième session, qui s’est tenue du 7 au 19 décembre à Montréal, a permis de poursuivre les discussions sur les Objectifs et finalement l’adoption, après plus de quatre ans de négociations, du Cadre.

VOIR AUSSI : Communiqué de presse officiel de la CDB, 19 décembre 2022.

langage positif

Au nom du FIC, j’ai assisté à la réunion de Montréal en tant qu’observateur d’une organisation non gouvernementale pour défendre le rôle important de l’utilisation durable de la faune dans la conservation de la biodiversité. Sur les 23 objectifs identifiés pour une action urgente, nous devrions être particulièrement satisfaits du langage de trois, numérotés 5, 9 et 16 (voir ci-dessous).

Les objectifs 5 et 9 sont particulièrement remarquables pour les chasseurs de phoque et les chasseurs canadiens, car ils appuient explicitement l’utilisation durable de la faune comme élément essentiel de la conservation de la biodiversité.

« Veiller à ce que l’utilisation, la collecte et le commerce des espèces sauvages soient durables, sûrs et légaux », commence l’objectif 5. Il fait également référence spécifique au « respect et à la protection de l’utilisation coutumière durable par les peuples autochtones et les communautés locales ».

L’objectif 9 souligne ensuite l’importance de « fournir des avantages sociaux, économiques et environnementaux aux personnes, en particulier celles qui sont en situation de vulnérabilité et celles qui dépendent le plus de la biodiversité », et « de protéger et d’encourager l’utilisation coutumière durable par les peuples autochtones et les communautés locales.

Les objectifs 5 et 9 sont donc parfaitement alignés sur l’éthique de conservation des collectionneurs de fourrures du Canada.

Consommation durable

Les trappeurs, les chasseurs de phoque et les fourreurs du Canada peuvent également jouer un rôle clé dans la réalisation de l’objectif 16, qui demande aux parties de « veiller à ce que les gens soient encouragés et habilités à faire des choix de consommation durables, notamment en établissant des politiques, des cadres législatifs ou réglementaires à l’appui, améliorer l’éducation et l’accès à des informations et alternatives pertinentes et précises,… »

Tous les acteurs du commerce de la fourrure doivent aider les consommateurs à faire ces choix de consommation durables, notamment en les sensibilisant aux avantages environnementaux des fourrures naturelles par rapport à la mode rapide à base de synthétique.

Les consommateurs canadiens et internationaux devraient avoir l’assurance qu’en utilisant des produits en fourrure naturelle, ils contribuent à la gestion essentielle de la faune et soutiennent la conservation de la biodiversité. Nous devons également veiller à ce que les décideurs gouvernementaux comprennent le rôle des collecteurs de fourrures dans la réalisation de ces objectifs, plutôt que de leur permettre de se concentrer sur les bêtes de somme des groupes environnementaux anti-utilisation. Le commerce de la fourrure a depuis longtemps adopté cette position et, comme l’explique son dernier plan stratégique, le CBD est d’accord.

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Principaux objectifs de biodiversité pour les chasseurs et les chasseurs de phoque

Huang Runqiu, président de la COP sur la biodiversité
D’un coup de massue, le président de la COP15 Huang Runqiu met fin à plus de quatre ans de négociations. Photo : ONU Biodiversité.

Objectif 5 : « Garantir que l’utilisation, la collecte et le commerce des espèces sauvages sont durables, sûrs et légaux, en prévenant la surexploitation, en minimisant les impacts sur les espèces et les écosystèmes non ciblés et en réduisant le risque de propagation d’agents pathogènes, en appliquant l’approche écosystémique, en respectant et en protégeant les coutumes durables. utilisation par les peuples autochtones et les communautés locales.

Objectif 9 : « Veiller à ce que la gestion et l’utilisation des espèces sauvages soient durables, offrant ainsi des avantages sociaux, économiques et environnementaux aux personnes, en particulier celles qui sont en situation de vulnérabilité et celles qui dépendent le plus de la biodiversité, notamment par le biais d’activités, de produits et de services. biodiversité. , et protéger et encourager l’utilisation coutumière durable par les peuples autochtones et les communautés locales.

Objectif 16 : « Veiller à ce que les gens soient encouragés et habilités à faire des choix de consommation durables, notamment en établissant des politiques de soutien, des cadres législatifs ou réglementaires, en améliorant l’éducation et l’accès à des informations et alternatives pertinentes et précises, et d’ici 2030, en réduisant équitablement l’empreinte mondiale de la consommation. , notamment en réduisant de moitié le gaspillage alimentaire mondial, en réduisant considérablement la surconsommation et en réduisant considérablement la production de déchets, afin que tous les peuples vivent bien en harmonie avec la Terre-Mère.

VOIR AUSSI : Doug Chiasson : Qu’est-ce que le nouvel ED de l’Institut de la fourrure apporte à la table ? La vérité sur la fourrure.

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