En espérant que les associations de trappeurs à travers le Canada seront inspirées à faire de même, la Ontario Fur Managers Federation (OFMF) lance une campagne publicitaire pour sensibiliser le public au rôle que jouent les trappeurs dans la gestion de la faune et la lutte antiparasitaire. Il espère également corriger les malentendus sur les pièges intentionnellement installés par les défenseurs des animaux.
Les groupes de défense des animaux répandent depuis longtemps des mensonges sur le piégeage des porteurs de fourrure, en particulier, qu’il est inutile et cruel. Les trappeurs ont riposté avec le soutien des gestionnaires de la faune, des défenseurs de l’environnement et des consommateurs qui apprécient les qualités uniques de la fourrure. Pourtant, certaines personnes, en particulier celles qui vivent dans des villes avec un accès limité à la nature, continuent d’être induites en erreur par la désinformation des militants. C’est dans ce contexte que la campagne d’affichage débute en septembre.
Dans la première vague de la campagne, l’OFMF installera six panneaux d’affichage aux passages frontaliers entre l’Ontario et les États-Unis, stratégiquement sélectionnés pour leur trafic intense. (Les conducteurs lents ont plus de temps pour regarder !)
L’OFMF espère susciter l’intérêt des médias en racontant des histoires qui reflètent la vérité sur la capture, et que cela inspirera d’autres associations de capture à travers le Canada à emboîter le pas, en la transformant en une campagne nationale. Si tout va bien, l’Institut de la fourrure du Canada, un chef de file de la recherche sur le piégeage sans cruauté et une autorité en matière de conservation de la fourrure, sera prêt à assurer la coordination nécessaire.
message clé
Il y a beaucoup d’histoires positives à raconter sur la tricherie, mais la salve d’ouverture de cette campagne se concentrera sur une en particulier. Le message sur les panneaux d’affichage est simple, mais, espérons-le, incitant à la réflexion : « En Ontario, les chasseurs s’efforcent de maintenir les populations fauniques en bonne santé aujourd’hui et à l’avenir. » L’OFMF espère que la discussion de ce message clé mènera ensuite à une discussion sur des questions connexes telles que la protection de la propriété, l’habitat et la santé publique.
Les chasseurs de l’Ontario aident à gérer de nombreuses espèces d’animaux à fourrure, y compris de grandes populations de castors et de ratons laveurs, et les carcajous beaucoup plus rares.
Castors : On croit maintenant qu’il y a plus de castors en Ontario que jamais auparavant, mais cette réussite a un revers : les barrages de castors surpeuplés peuvent inonder les maisons, les routes, les champs et les habitats forestiers. La gestion du castor est complexe et implique la coopération des chasseurs, des propriétaires fonciers privés et des agences gouvernementales.
Ratons laveurs : Les ratons laveurs se trouvent dans la majeure partie de l’Ontario où l’habitat est convenable et les hivers sont plus courts. Les gestionnaires comptent sur les chasseurs et les trappeurs pour maintenir les effectifs à un niveau optimal et minimiser ainsi deux problèmes particuliers associés aux ratons laveurs surpeuplés : les dommages aux cultures, en particulier le maïs ; Les ratons laveurs et les renards sont porteurs de cette maladie mortelle et peuvent la transmettre non seulement aux humains, mais aussi au bétail et aux animaux de compagnie.
Wolverines – Les chasseurs sont souvent appelés à participer aux efforts de conservation, comme c’est le cas pour les carcajous. Ces carnivores solitaires sont répertoriés comme une espèce menacée en Ontario et ne peuvent donc pas être tués ou capturés. Les menaces auxquelles les carcajous sont confrontés comprennent un habitat dégradé ou fragmenté et la proie des loups et des pumas. Les chasseurs aident les gestionnaires de la faune en surveillant de près la santé de l’habitat du carcajou et en contrôlant les prédateurs.
D’autres points de discussion clés dont l’OFMF aimerait discuter sont :
- Pièges humains. Contrairement aux affirmations des militants des droits des animaux, des progrès considérables ont été réalisés dans les technologies et les méthodes de piégeage au cours des dernières décennies, comme l’exige l’Accord sur les normes internationales de piégeage sans cruauté (AIHTS);
- Économisez l’argent des contribuables. De nombreuses populations d’animaux à fourrure doivent être gérées, que cela plaise ou non aux militants. En autorisant la garde et la vente des peaux par les trappeurs, le coût de la gestion de la faune pour les contribuables est réduit;
- Lutte contre les prédateurs du bétail. Les éleveurs demandent souvent aux chasseurs de contrôler la prédation des coyotes. Les veaux et les agneaux sont particulièrement vulnérables;
- La peau est durable. Contrairement aux matériaux synthétiques fabriqués à partir de combustibles fossiles, la fourrure est une ressource naturelle renouvelable. Les vêtements et accessoires en fourrure peuvent être relookés et réparés, et après des décennies d’utilisation jetés dans le compost du jardin où ils se biodégradent rapidement.
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porte-parole
Trois trappeurs ontariens sont prêts à répondre aux demandes des médias.
lauren tonelli

Lauren Tonelli est une Hunter de troisième génération d’Iron Bridge, vivant actuellement à Sault Ste Marie. Il est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en biologie et travaille dans le domaine de la gestion de la faune et de l’environnement depuis près d’une décennie. En août dernier, il a pris ses fonctions de nouveau directeur général de l’OFMF.
« Je suis une pêcheuse, une chasseuse et une trappeuse passionnée », dit Lauren, « et je veux m’assurer que les opportunités et les expériences que j’ai eues sont disponibles pour les générations à venir. Enseigner au public à comprendre et à apprécier l’importance des chasseurs contribuera grandement à assurer les traditions de piégeage de l’Ontario pour tous les chasseurs actuels et futurs. »
horwath rouge-gorge

Robin Horwath est originaire de Blind River et perpétue une tradition familiale de piégeage qui a commencé avec ses deux grands-parents. De 2010 jusqu’en août de cette année, il a été directeur général de l’OFMF, et jusqu’en juin de cette année, il a également été président de l’Institut de la fourrure du Canada.
« Je rêve du jour où les chasseurs seront à nouveau reconnus et valorisés par le grand public comme de grands intendants de la terre », déclare Robin. « Le piégeage est un outil essentiel pour gérer les animaux à fourrure afin d’atteindre des populations saines et durables, de protéger les infrastructures et de contrôler la propagation des maladies, ce qui est important non seulement pour les animaux mais aussi pour les humains. »
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boule de katie

Katie Ball est une chasseuse de Thunder Bay, qui dirige également Silver Cedar Studio, qui conçoit et fabrique des vêtements en fourrure. En plus d’être administratrice de l’OFMF, elle représente également la Northwest Fur Trappers Association, la Northwest Ontario Sportsmen’s Alliance et la Fur Harvesters Auction.
Katie croit fermement qu’il est important d’expliquer aux non-trappeurs pourquoi le travail des trappeurs est si important. « J’ai découvert qu’en parlant au public, en éduquant les gens sur nos réglementations et en soutenant nos pratiques éthiques, la plupart obtiennent une vue d’ensemble et réalisent que nous ne voulons pas détruire les populations animales avec des méthodes de piégeage archaïques. Nous aidons à maintenir un équilibre sain dans la nature.
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Si vous souhaitez voir l’un des panneaux d’affichage de l’OFMF, ils seront disponibles du 5 septembre au 14 octobre et se déclineront en deux formats : traditionnel et numérique ou virtuel. Les panneaux traditionnels seront installés à Sarnia sur la rue Nelson et à Sault Ste Marie sur le chemin Trunk. Les panneaux numériques seront exposés à Kingston sur Gardiners Road vers l’autoroute 401; Fort Erie sur Queen Elizabeth Way, à 100 mètres du Peace Bridge; Windsor sur la rue Gayeau; et Thunder Bay au coin de Memorial Avenue et Harbour Expressway.
Pour plus d’informations ou pour organiser une entrevue avec un porte-parole de l’OFMF, veuillez contacter la directrice générale Lauren Tonelli au 705-542-4017 ou [email protected].
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